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WHITE CURE

Le  petit  monde  de Muriel Bordier s’étoffe de plus en plus. Les scènes y sont moins attendues, son imaginaire   se développe avec de plus en plus  de liberté et  d’audace.  C’est le cas dans la scène aux îles où des personnages évoluent en peignoir blanc.  Cette tenue n’est pas indifférente . Il s’agit d ’ une sorte d’ uniforme du bien-être , car, après s ’être intéressée à la représentation  du   monde  du  travail ,  notre artiste   s ’ attaque  à   celle  des   loisirs  .  Là encore  elle exerce sa satire sociale : L’ homme même en vacances est prisonnier d ’aspirations absurdes. Ses rêves sont semblables et éculés. Il n’aspire qu’à des clichés: une île déserte pourvue de son incontournable palmier, une gondole vénitienne, un cygne , un parcours de golf dérisoire. En outre, ces scènes se répètent, enlevant toute dimension personnelle à ces  rêves.  L’individu au comportement autiste est incapable  de  communiquer  avec  ses  semblables.  ​  Céline Reymond.

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